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Budget

Budget Principal 2024 : note de présentation

 

L'article 107 de la loi NOTRe a modifié les articles L.2313-1 et L.3313-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) relatifs à la publicité des budgets et des comptes.

Une note de présentation brève et synthétique retraçant les informations financières essentielles est jointe au budget primitif afin de permettre aux citoyens d’en saisir les enjeux.

En application de l’article L.5211-36 du même code, cette disposition ne s'applique qu'aux EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) qui comprennent au moins une commune de 3 500 habitants et plus.

 

I - Le cadre général du budget

Le budget primitif retrace l’ensemble des dépenses et des recettes autorisées et prévues pour l’année 2024 dans le respect des principes budgétaires que sont l’annualité, l’universalité, l’unité, l’équilibre et l’antériorité. Il constitue le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel de la collectivité. Voté par l’assemblée délibérante avant le 15 avril de l’année à laquelle il se rapporte, ou le 30 avril de l’année de renouvellement de l’assemblée, il est transmis au représentant de l’État dans les 15 jours qui suivent son approbation.

Par cet acte, le Président, en tant qu’ordonnateur, est autorisé à effectuer les opérations de recettes et de dépenses inscrites au budget pour la période qui s’étend du 1er janvier au 31 décembre de l’année civile.

Le budget 2024 a été voté le 15 février 2024 par le Conseil Communautaire. Il peut être consulté sur simple demande au secrétariat général de la Communauté de Communes aux heures d’ouverture des bureaux. Ce budget a été réalisé sur les bases du débat d’orientation budgétaire présenté le 18 décembre 2023 ; le rapport sur les orientations budgétaires est également consultable au siège de la Communauté de Communes.

Le budget 2023 sera dans la continuité des budgets précédents.

 

Avec la fin du modèle de "TP unique", "le ménage" était devenu l’interlocuteur fiscal privilégié du bloc communes/communauté de communes. Avec la fin de la réforme de la taxe d'habitation et la suppression, au 1er janvier 2023, de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée (CVAE), c'est "l'Etat" qui devient le premier interlocuteur fiscal des communautés.

Les sections de fonctionnement et d'investissement structurent le budget :

  • la section de fonctionnement retrace la gestion des affaires courantes, incluant notamment le versement des salaires des agents de la Communauté de Communes ;

  • la section d'investissement a vocation à préparer l'avenir.

II – Les données propres du budget 2023 de la Communauté de communes

Le budget global 2024 de la Communauté de Communes s'élève à 17 527 956 €.

 

A - La section de fonctionnement

Le budget de fonctionnement s'équilibre en dépenses et recettes à 8 046 840 € dont 250 000 € d'excédent reporté de l'année 2023.

 

a) Généralités

Le budget de fonctionnement permet à notre collectivité d’assurer les affaires courantes.

La section regroupe l'ensemble des dépenses et des recettes nécessaires au fonctionnement courant et récurrent des services intercommunaux. La gestion est similaire à celle du budget d’une famille : le salaire des parents d’un côté et toutes les dépenses quotidiennes de l’autre (alimentation, loisirs, santé, impôts, remboursement des crédits…).

Pour notre Communauté de Communes :

  • Les recettes réelles de fonctionnement 2024 représentent 7 7 826 840 euros et viennent :
    • des ménages : avec la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, le foncier bâti et le foncier non bâti, la TEOM (la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagère) sur les deux communes de la Corrèze et avec les sommes encaissées au titre des prestations fournies à la population (cinéma, école de musique et de danse, aire d’accueil des gens du voyage…)
    • des entreprises : avec la fiscalité versée au titre des impôts perçus en remplacement de la taxe professionnelle : la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), l'IFER (Impôt Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux) et la TASCOM (Taxe sur les surfaces commerciales)
    • de l'Etat avec: la fraction de TVA afin de compenser les pertes de ressources liées à la réforme de la taxe d'habitation et la CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) supprimée au 1er janvier 2023
    •                    : la dotation globale de fonctionnement (dotation d'intercommunalité et dotation de compensation) et les compensations liées à la réforme de la taxe professionnelle FNGIR (Fonds National de Garantie Individuel des Ressources)
    • des partenaires : avec des recettes versées par la CAF, la MSA, l'Etat au titre des emplois avenir, de la Maison de services au public, pour le fonctionnement de l'aire d'accueil des gens du voyage ……
    • des loyers encaissés pour la location de bâtiments (bail commercial, crédit-bail….)
    • d'une partie de l'excédent 2023 reporté en section de fonctionnement.

A ces recettes, s'ajoutent des recettes d'ordre comptable qui concernent les travaux effectués en interne et l'amortissement des subventions pour un montant de 220 000 euros.

 

  • Les dépenses de fonctionnement 2024 représentent 7 247 660 euros

Elles sont constituées par :

  • les attributions de compensations versées aux communes,
  • les salaires du personnel intercommunal,
  • l'entretien des bâtiments intercommunaux,
  • les achats de matières premières et de fournitures,
  • les frais financiers (intérêts sur emprunts),
  • les subventions versées aux associations,
  • la participation versée au Service Départemental d'Incendie et de Secours,
  • la collecte et le traitement des ordures ménagères sur les communes de la Corrèze,
  • la compensation pour charges de service public pour l’exploitation de Villa Sport,
  • les frais financiers (intérêts sur emprunts),
  • les amortissements des biens.

Au final, l'écart entre le volume total des recettes de fonctionnement et celui des dépenses de fonctionnement constitue l'autofinancement, c'est-à-dire la capacité de la Communauté de Communes à financer elle-même ses projets d'investissement sans recourir nécessairement à un emprunt nouveau.

 

b) Les principales dépenses et recettes de la section :

Dépenses

Montant

Recettes

Montant

Dépenses courantes

1 290 000 €

Excédent brut reporté

250 000 €

Dépenses de personnel

1 970 000 €

Recettes des services

311 600€

Autres dépenses de gestion courante (subventions aux associations, indemnités…)

1 872 000 €

Fiscalité locale (CFE, TASCOM, IFER, THRS, TFPB, TFPNB, Taxe de séjour,TEOM, ...)

2 840 136 €

   

Impôts et taxes autres que fiscalité locale

2 799 615 €

Dépenses financières

30 000 €

Dotations et participations (DGF, subventions diverses)

1 385 489 €

Dépenses exceptionnelles (dont la compensation versée pour charges de service public pour l'exploitation de Villa Sport)

2 000 €

Autres recettes de gestion courante (loyers)

180 000 €

Autres dépenses (attributions de compensations versées aux communes et participations aux syndicats pour la collecte et le traitements des ordures ménagères et le FPIC)

2 043 660 €

 

 

Dotations et provisions

40 000 €

   

Dépenses imprévues

 

Autres recettes (remboursement sur rémunérations de personnel)

60 000 €

Total dépenses réelles

7 247 660 €

Total recettes réelles

7 826 840 €

Charges (écritures d’ordre entre sections)

420 000 €

Produits (écritures d’ordre entre sections)

220 000 €

Virement à la section d’investissement

379 180 €

 

 

Total général

8 046 840 €

Total général

8 046 840 €

 

c) La fiscalité

- concernant les ménage

  • Taxe d'Habitation sur les Résidences Secondaires : 13,95 %
  • Taxe foncière sur la bâti: 5,45 %
  • Taxe foncière sur le non bâti : 29,89 %

- concernant les entreprises

  • Cotisation foncière des entreprises (CFE) : 27,72 % (taux identique par rapport à celui de 2023)

 

Bases

Taux

Produit 2024

Taxe d'Habitation sur les Résidences Secondaires

2 244 000 €

13,95%

313 038 €

Taxe Foncière Bâti       15 905 000 €            5.45%       866 823 €

Taxe Foncière sur le non Bâti

792 800 €

29,89%

236 968 €

C.F.E.

3 617 000 €

27,72%

1 002 632 €

d) Les autres recettes de fonctionnement

Elles comprennent :

> Fraction de TVA au titre de la compensation de la Taxe d'Habitation : 1 910 135 €
> Cotisation sur la Valeur Ajoutée : 535 337 €
> Taxe sur Surface Commerciales : 136 411 €
> Fonds National Garantie Individuelle des Ressources : 278 272 €
> Fonds de Péréquation Intercommunal : 89 686 €
> Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux : 110 414 €
> Attributions de Compensation : 26 706 €
> Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères : 30 000 €
> Taxe de séjour : 18 000 €

-la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) 743 243 € et les allocations compensatrices (299 866 €) versées par l’Etat, la Dotation de Compensation de Réforme de la Taxe Professionnelle (142 680 €), les subventions versées les partenaires (Europe, Etat, Région, Conseil Département, CAF et MSA) pour les services mis en place sur le territoire de la Collectivité (189 700 €) et les participations des usagers aux services publics (311 600 €) et revenus des immeubles (175 000 €).

B - La section d’investissement

Le budget d'investissement s'équilibre en dépenses et en recettes à 9 481 116 € dont 2 071 932 € d'excédent reporté.

a) Généralités

Le budget d'investissement prépare l’avenir. Contrairement à la section de fonctionnement qui implique des notions de récurrence et de quotidienneté, la section d'investissement est liée aux projets de la collectivité à moyen ou long terme. Elle concerne des actions, dépenses ou recettes, à caractère exceptionnel. Pour un foyer, l’investissement a trait à tout ce qui contribue à accroître le patrimoine familial : achat d’un bien immobilier et travaux sur ce bien, acquisition d’un véhicule …

Le budget d’investissement de la Communauté de Communes regroupe :

  • en dépenses : toutes celles faisant varier durablement la valeur ou la consistance du patrimoine de la collectivité. Il s'agit notamment des acquisitions de mobilier, de matériel, d'informatique, de véhicules, de biens immobiliers, d'études et de travaux soit sur des structures déjà existantes, soit sur des structures déjà existantes, soit sur des structures en cours de création.

Les dépenses comprennent également le remboursement en capital des emprunts contractés.

  • en recettes : les subventions d'investissement perçues en lien avec les projets d'investissement retenus, l'autofinancement dégagé par la section de fonctionnement en cours d'exercice et principalement de l'excédent d'investissement capitalisé.

A ces dépenses et recettes s'ajoutent des opérations d'ordre qui concernent les travaux en régie, les amortissements de biens mobiliers et immobiliers et les amortissements de subventions.

b) Les principaux projets de l’année 2024 sont les suivants :