Le SYDED informe les habitants du territoire des mesures applicables en déchèteries en cas d'alerte canicule émise par Météo France.
A l’occasion des 7es journées de l’arbre, du 26 au 29 juillet plusieurs animations vous seront proposés à Saint-Yrieix et dans les alentours.
Pour cette 7e édition, le célèbre cinéaste WIM WENDERS, palme d’or à Cannes, sera présent et assistera à un concert donné à la Collégiale et présentera son documentaire « Le sel de la terre ».
Pour connaître le programme complet des JOURNÉES DE L’ARBRE, cliquez sur le lien suivant : Programme complet – 7e journée de l’arbre.
Programme pour la ville de Saint-Yrieix :
17h : Collégiale, Ensemble Xtuor, Concert : Promenade en forêt
Leïla ZLASSI, soprane – J. Christophe ROUSSEAU, baryton – Laurence BOUREAU, clarinette – Johanne RALAMBONDRAINY, piano.
Entrée 10 €.
Réservation Office de Tourisme : 05 55 08 20 72
L’ensemble Xtuor, l’une des révélations de la grande manifestation « Nature Capitale » en 2010 sur les Champs Élysées, interprète les œuvres emblématiques du répertoire classique autour de la forêt (Schumann, Saint-Saëns, Mendelssohn, Strauss, Mozart, Fauré, Tchaïkovski…)
20h45 : inauguration des travaux de réabilitation et de passage au numérique du Cinéma AREVI, en présence de Wim Wenders et du Député-maire et Président de la Communauté de Communes du Pays de St Yrieix.
21h : Projection du film Le Sel de la terre, co-réalisé par Wim WENDERS, suivi d'un débat Présidé par Wim Wenders, Jean Mottet et Daniel Boisserie.
Entrée cinéma.
Attention, les 2 salles sont complétes, toute réservation n'est plus possible. Une nouvelle séance est programmée lundi 27 juillet à 18h.
19h30, Salle des Congrès, José MOURE, professeur à l’université Paris I Panthéon Sorbonne : Plein champ visuel et hors champ sonore : l’appel de la forêt chez quelques cinéastes contemporains (Lisandro Alonso- Philippe Grandrieux – Albert Serra – Gus Van Sant)
De Gus Van Sant à Lisandro Alonso, en passant par Philippe Grandrieux ou Albert Serrat…, plusieurs cinéastes contemporains, souvent les plus radicaux dans leur démarche, ont fait de la forêt un des lieux privilégiés de leur cinéma : un cinéma qui préfère la perception et la sensation à l’action et la dramatisation, qui enregistre plus qu’il ne réagit, qui écoute autant qu’il observe. Pour ces cinéastes, filmer la forêt, son silence bruyant et changeant, c’est éprouver la présence sonore d’un dehors qu’on ne peut montrer, ni faire taire et qui, occupant tout l’espace, manifeste l’invisibilité du sensible.
20h30, Salle des Congrès, François de la BRETEQUE, professeur à l’université de Montpellier : Retrouver au cinéma les bruits de la forêt médiévale
Lancelot du Lac (Robert Bresson 1974) et Le Monde vivant (Eugène Green, 2003) ont chacun à leur façon revisité les romans médiévaux de la Matière arthurienne. Ils se sont obligatoirement confrontés à la difficulté de rendre crédible l’ambiance sonore de ces œuvres d’imagination, en particulier celle de la forêt où se déroulait une grande partie de l’action et qui, d’ailleurs, était familière aux auteurs et aux lecteurs de ces romans. On essaiera de montrer que, en dépit de l’écart irréductible qui sépare leur monde du nôtre, les deux cinéastes ont trouvé des solutions plastiques porteuses de sens et non indignes de leurs « sources ». On soulignera aussi l’écart fondamental de leurs systèmes sonores en dépit de leur accord sur le fond.